Le bonheur, une idée qui fait son chemin
Vous ne le saviez peut-être pas, mais l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 mars Journée internationale du bonheur dans sa résolution 66/281 du 12 juillet 2012.
L’ONU reconnait ainsi que le bonheur et le bien-être sont non seulement des aspirations universelles, mais qu’ils devraient être pris en compte dans les objectifs politiques.
Du PNB au BNB
Alors, le bonheur, une utopie ? L'idée fait son chemin. Certains pays remettent en question certains indicateurs de richesse nationale, comme le PNB (produit national brut) en intégrant le bonheur comme un critère pour l'évaluation de la richesse nationale. C'est le cas par exemple du Bhoutan, qui a adopté l'indice de BNB (bonheur national brut).
Cet indice est calculé sur la base de 4 indicateurs clés :
- la croissance et le développement économiques responsable
- la conservation et la promotion de la culture
- la sauvegarde de l'environnement et la promotion du développement durable
- la bonne gouvernance responsable
Un second indice se basant sur une série de sept facteurs a été proposé par l'International Institute of Management : l’économique, l’environnement, la santé physique, la santé mentale, le bien-être au travail, le bien-être social, la santé politique.
Comme vous le remarquerez les pays du Nord de l'Europe arrivent en tête. La France, pour sa part, se classe au 25ème rang, suivie de peu par l'Allemagne et le Qatar. Ironie de l'histoire, le Bhoutan ne figure pas dans le classement !
Même si les critères d'évaluation peuvent être discutables, l'étude a le mérite de questionner sur notre conception du bonheur et sa place dans l'organisation de nos sociétés.
L'ONU invite les États Membres, les organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile et le grand public à célébrer la Journée internationale du bonheur en organisant des activités éducatives et des campagnes de sensibilisation.
Je n'ai pas compté le nombre de citations relatives au concept de bonheur tellement il y en a. Le contenu subjectif et personnel de la notion rend toute définition malaisée. Les philosophes ont beaucoup glosé sur ce sujet, de même que les psychologues et, maintenant, les économistes. Pour ma part, je souhaiterai seulement que tous les jours de l'année soient un 20 mars ! Qu'en pensez-vous ?
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