Histoire du nouvel an... et bonne année !

Je suppose que qu'il ne vous pas échappé que nous entamons un nouveau millésime aujourd'hui. Je m'en voudrais de ne pas saisir l'occasion qui m'est donnée avec ce blog de vous souhaiter une très bonne année.

Bon, ceci étant fait, je ne pouvais m'empêcher de vous livrer quelques informations glanées ici et là à propos de ce jour si particulier, ce qui, vous allez le constater, s'inscrit bien dans la lignée des articles du blog consacrés à l'histoire des mois.

Les Romains sont encore passés par là

Tout d'abord, j'espère que vous êtes conscient que cette affaire de 1er janvier est tout-à-fait fortuite : ce n'est en effet que depuis 46 avant JC que le début de l'année a été fixée au 1er janvier à l'initiative de Jules César, alors qu'il était célébré en mars auparavant dans l'antique calendrier romain. Fait intéressant, ce jour était dédié au dieu Janus (qui a donné l'origine de janvier) considéré comme le dieu des portes et des commencements.

Je vous parlerai plus longuement de Janus dans un prochain article consacré au mois de janvier.

Mais les Français ne sont pas en reste !

Par ailleurs, en France, il faut savoir que le jour de l'an a beaucoup changé au fil du temps : à Noël, sous Charlemagne, à Pâques du temps des rois capétiens... chaque époque et chaque région a ses pratiques particulières, ce qui ne devait pas faciliter les choses quand il s'agissait de faire concorder les calendriers ! Il faudra attendre l'édit de Roussillon de Charles IX en 1564 pour instituer le jour de l'an au 1er janvier tel que nous le connaissons aujourd'hui ! Cette mesure fut généralisée à l'ensemble de la chrétienté par le pape Grégoire XV en 1622.

Quel sens lui donner aujourd'hui ?

Il est intéressant de constater que la coutume consistant à célébrer la nouvelle année est quasiment universelle.

Sous nos contrées tempérées, cela coïncide le plus souvent avec un changement de saison. Pour nous, cela signifie que beaucoup de jours de l'an à travers les âges aient été fêtés entre le solstice d'hiver (21 décembre) et le solstice de printemps (20 mars en 2014).

Pour les civilisations anciennes qui nous ont précédées, il semble bien que cette date symbolique ait permis de marquer le démarrage d'un nouveau cycle. De tous temps, c'est une date marquée par les superstitions visant en général à solder les comptes avec l'année passée, éloigner le mauvais sort et attirer la chance sur la nouvelle année.

Pour ma part, j'aime bien cette idée de recommencement. Je la trouve en lien avec la réalité de la nature (les saisons) et le fait que notre physiologie et notre psychologie sont marquées par des rythmes, ce qui signifie alternance, changement et aussi excitation à la pensée de tout ce qui est devant nous !

Bonne année à tous, en souhaitant qu'elle vous permette de mieux faire et de mieux être aussi !