La principale dimension psychologique du temps est liée à l’intérêt porté à l’activité en cours.
C'est une des lois générales du temps que l'on cite souvent pour apporter un éclairage sur la façon dont nous construisons notre perception du temps.
Paul Fraisse nous dit que le temps a une dimension objective et une dimension subjective ou psychologique qui varie en fonction de l’intérêt personnel à l’activité exercée.
- Plus une activité est morcelée ou morne, plus elle paraît durer longtemps.
- Plus une activité est intéressante, plus elle paraît brève.
Par exemple le temps d’une attente est toujours trop long, les moments de plaisir, eux, toujours trop courts.
Les principes découlant de cette loi sont autant de points de vigilance à se méfier :
- de notre tendance spontanée à faire d’abord ce qui nous plaît plutôt que ce qui est le plus important,
- de notre estimation du temps passé à une tâche.
On gagnera à confronter notre évaluation subjective du temps à des paramètres objectifs car nous avons naturellement tendance à passer plus de temps sur ce qui nous plaît et à le faire en priorité et à remettre ce qui nous déplaît.
Paul Fraisse (1911-1996) est un psychologue français connu pour ses travaux sur la perception du temps.
Outre de nombreux articles, Paul Fraisse a publié sa thèse sur les conduites temporelles en 1958, sous le titre "Psychologie du temps". Il a aussi dirigé, avec Jean Piaget, la publication du "Traité de psychologie expérimentale", dont la première édition est parue en 1963.
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