mercredi 16 juillet 2014

Cadeau pour tous les procrastinateurs qui trouvent le temps de lire ce blog

Pour ceux qui l'ignoreraient, la procrastination est la tendance à remettre au lendemain. En fouillant dans mes archives je suis tombé à nouveau sur un strip extrait d'un ouvrage de Calvin et Hobbes. J'avoue que j'avais complètement oublié ce passage. Aujourd'hui, le relisant, il prend un tout autre sens.


En français, cela donne à peu près ceci :
  • Case 1 - Calvin vend des coups de pied au derrière (0,00 $ pièce)
  • Case 2 - Hobbes : "Comment vont les affaires ?" - Calvin : "Pas terrible."
  • Case 3 - Hobes : "C'est difficile à croire." - Calvin : "Je ne peux y croire".
  • Case 4 - Calvin : "Tous ceux que je connais ont besoin de ce que je vends".
Si la procrastination est un souci pour vous, je vous invite à lire ce post où j'ai abordé quelques solutions : Procrastination - des pistes pour l'action

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Calvin et Hobbes est une bande dessinée américaine (comic strip) écrite et illustrée par Bill Watterson, où l'on peut suivre les aventures humoristiques de Calvin, un enfant imaginatif de six ans, et de Hobbes, son tigre en peluche sarcastique. 
Site officiel de Calvin et Hobbes : http://www.gocomics.com/calvinandhobbes/

lundi 14 juillet 2014

Citation - Sénèque à nouveau

"Il n’est pas de bon vent pour qui ne connaît pas son port"

(Sénèque)

Cette citation de Sénèque a toujours eu beaucoup de retentissement en moi, tant elle plait au marin et au consultant en organisation que je suis.

Elle illustre bien pour moi le fait que le chemin vers un objectif n'est que rarement une ligne droite, et qu'il faut accueillir les aléas sereinement du moment que le but est à peu près défini. Cela équivaut à dire que le but vaut plus que les moyens qu'on emprunte pour l'atteindre, et que toute stratégie est forcément reliée à ce but.

J'ai longtemps donné un sens particulier à cette citation que je formulais ainsi jusqu'il y a peu : 
"les vents et les courants sont toujours contraires pour celui qui ne sait pas où il va". 
J'ai traité ce sujet en son temps dans l'article suivant : Mes trucs pour gérer mon temps - savoir où je vais .

Il m'arrive fréquemment de participer à des discussions (souvent avec des stagiaires, durant mes formations) où la notion de port prend rapidement une très grande place : s'agit-il d'un objectif de court terme, opérationnel, ou plutôt de quelque chose relié au sens que l'on donne à sa mission, ou même à sa vie ? Faut-il avoir des buts dans l'existence ? Faut-il se concentrer sur "être" ou sur "faire" ? ... on voit bien que tirer l'écheveau de la réflexion nous amène vers des considérations existentielles dont la prise en compte dépasse de loin le domaine de la formation ou de l'expression sur un blog - libre à chacun de donner le sens qui fait sens pour lui au moment où il pose la question !

Comme tout le monde ne partage pas forcément l'expérience du marin, la métaphore maritime trouve assez rapidement ses limites. Mais que nous dit Sénèque ? La fameuse citation est extraite de la correspondance de Sénèque avec un certain Lucilius (lettre 71).

Rendons à Sénèque ce qui est à Sénèque

Je suis retombé il y a peu sur la citation entière. elle dit ceci :
« [...] ordonner les parties est impossible quand l’ensemble n’est pas arrêté.  Jamais peintre, eût-il ses couleurs toutes prêtes, ne rendra la ressemblance, s’il n’est fixé d’avance sur ce qu’il veut représenter. Nos fautes viennent de ce que nos délibérations embrassent toujours des faits partiels, jamais un plan général de vie. On doit savoir, avant de lancer une flèche, quel but on veut frapper : alors la main règle et mesure la portée du trait. Notre prudence s’égare, faute d’avoir où se diriger. Qui ne sait pas vers quel port il doit tendre n’a pas de vent qui lui soit bon. Comment le hasard n’aurait-il point sur notre vie un pouvoir immense ? Nous vivons au hasard. »

A bien lire Sénèque, il semble qu'il évoque autant des buts à visée opérationnelle et de court terme (ce que veut représenter le peintre) que ce qui oriente l'action en général (le plan général de vie).

Conséquences pour l'action

Pour moi, de manière très prosaïque, cela m'inspire deux questions à me poser avant de me lancer dans quelque entreprise que ce soit : 
  1. Quel est l'objectif, vers quelle finalité dois-je tendre ? Si je dois quelque chose à quelqu'un : Qui est le client ? Qu'est-ce que veut le client ? - la notion de client est évidemment à comprendre au sens large !
  2. L'action à entreprendre est-elle compatible avec ma stratégie globale, est-elle écologique et conforme à mes valeurs ? - on évoque souvent le terme de congruence pour évoquer cette recherche de cohérence.
On voit qu'il n'est pas nécessaire de se livrer à une réflexion sur le sens de la vie pour répondre à ces questions, mais que cela questionne toutefois la façon dont on oriente son action et dont on dépense son énergie !

samedi 12 juillet 2014

Procrastination - des pistes pour l'action

Que voilà un mot barbare... Si vous ne le savez pas encore, la procrastination se définit comme la tendance à remettre au lendemain les actions de la vie quotidienne.
Wikipedia nous en livre une définition que je trouve très pragmatique.

A noter que le procrastinateur chronique n'est pas quelqu'un qui ne fait rien, c'est même parfois tout le contraire. L'expérience montre qu'il est souvent capable de mobiliser une énergie très importante sur des tas d'activités tant qu'elles n'ont pas de rapport direct avec la tâche prioritaire et problématique.

jeudi 10 juillet 2014

Juin 2014 sur Pragma-tic

Il fallait bien (enfin) l'arrivée de l'été pour réveiller nos ardeurs scripturales !
Cela nous aura permis d'assurer une livraison d'articles plus conformes à nos souhaits - avec, en prime, un anniversaire que nous nous devions de fêter ! Si vous avez manqué le film, voici de quoi vous rattraper.
Bonne lecture !

Gestion du temps 


Tutorat et pratique de formation

Confort au travail



De tout un peu 

mercredi 9 juillet 2014

Bonnes feuilles : Les décisions absurdes Tome 2 - comment les éviter (Christian Morel, Gallimard 2012)

Vous vous souvenez peut-être du premier opus de Christian Morel, dont j'ai fait la revue dans le blog : Les décisions absurdes tome 1 - Sociologie des erreurs radicales et persistantes

Après avoir posé le sujet dans ce tome, il a récidivé en 2012 en s'intéressant aux moyens de les éviter.

jeudi 3 juillet 2014

Bonnes feuilles : Les décisions absurdes (Christian Morel, Gallimard 2002)

Il fallait bien une première fois : j'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique consacrée aux "bonnes feuilles" qui seront tombées sous les yeux avides et intéressés des contributeurs de ce blog.

Et pour commencer, je ne saurai trop vous recommander cet ouvrage qui est paru il y a déjà quelques années mais qui a gardé toute sa fraîcheur et son actualité.

Il s'agit d'un ouvrage de Christian Morel, ancien cadre d'entreprise et observateur attentif de la vie des entreprise : Les décisions absurdes, Sociologie des erreurs radicales et persistantes (Gallimard).
Le titre est alléchant, le sous-titre un peu moins, mais il recèle quelques pépites.

mercredi 2 juillet 2014

Citations - Aujourd'hui, Saint Ignace De LOYOLA : Personne ne travaille mieux que lorsqu’il fait une seule chose

Personne ne travaille mieux que lorsqu’il fait une seule chose.

Saint Ignace DE LOYOLA

Cette citation vous rappellera certainement une des lois générales du temps : la loi de Carlson. Elle nous enseigne que "faire les choses en continu prend moins de temps qu'en plusieurs fois" (un article a été publié dans le blog sur la loi de Carlson qui peut être trouvé ici).

Je ne sais pas si Loyola était sensible au effets du multitasking sur la productivité. Des esprits taquins pourraient  aussi le considérer comme un précurseur de Charles Taylor ! Comme toujours, tout est question de sens... de celui qui évite la dispersion et se concentre à la bonne réalisation de sa mission ou de sa tâche.

J'aime bien cette citation, elle me fait dire que les choses n'ont pas vraiment changé depuis 400 ans pour les personnes qui se sentent un peu occupées !

Ignace de Loyola est un prêtre espagnol qui vécut de 1491 à 1556.
Fondateur de l'ordre des Jésuites (ou Compagnie de Jésus), il fût canonisé par le pape Grégoire XV le 12 mars 1622 (sa fête est célébrée le 31 juillet).
On le connaît pour la puissance de sa pensée et de son questionnement, ainsi que l'impulsion qu'il donnât à l'Eglise pour se  réformer à une époque qui n'y était guère propice.
Pour reprendre des extraits d'un article intéressant de Wikipedia : Jean Lacouture voit en eux les « pionniers d'une aventure humaine au sein d'un monde pris en charge dans sa totalité », hommes d'action et d'initiative, et « découvreurs de mondes, d'êtres, de civilisations différents ».
Pour en avoir fréquenté un certain nombre à une époque de ma vie, je partage complètement cette vision. Pour plus d'information sur Ignace de Loyola et l'ordre des Jésuites, l'article de wikipedia.
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