lundi 21 octobre 2013

Mes trucs pour gérer mon temps : diminuer le trafic mental

Où penser n'a pas que des avantages

Vous vous êtes peut-être déjà senti dans cette état où 1000 pensées viennent en collision, se mélangeant dans un mouvement plus ou moins chaotique au flux d'information qui nous alimente sans cesse, le tout baigné par des émotions ou des sentiments renforcés par le besoin d'agir vite et de gérer les urgences.



On ne peut pas s'empêcher de penser

Le fonctionnement de notre cerveau fait que nous sommes en permanence occupés à passer d'un sujet à l'autre, et que nous ne pouvons nous empêcher de penser. Quand on tente de recenser la nature de ces pensées, on constate qu'elles ne sont pas forcément en lien avec l'action dans laquelle nous sommes engagés.

On pourrait parler de pensées parasites, de choses à ne pas oublier mais aussi de préoccupations qui viennent se confronter avec les pensées rationnelles en lien avec les problèmes à résoudre.

En somme, tout cela représente ce que l'on pourrait appeler du trafic mental.

L'état du trafic n'est pas toujours le même

Quand on s'interroge sur l'évolution de ce trafic mental dans le temps, on constate qu'il tend à augmenter en fonction de plusieurs facteurs :
  • le développement des TIC (technologies de l'information et de la communication) qui met le monde à portée de click
  • l'omniprésence de l'e-mail comme moyen de communication et d'organisation, qui abolit es barrières de l'espace et du temps
  • un ensemble de sollicitations qui détournent notre attention, grace ou à cause des multiples canaux d'information qui nous abreuvent
  • la surcharge informationnelle, conséquence probable des deux facteurs précédents
  • le sentiment d'urgence découlant de tout cela
  • certaines difficultés à se concentrer, sans que l'on sache pour autant si c'est une cause ou une conséquence du trafic mental
L'excès de trafic nuit

Parmi les conséquences habituellement redoutées de cet excès de trafic, on peut citer :
  • la difficulté à se focaliser sur les priorités, la tendance à l'éparpillement
  • un temps de "mise en route" plus long
  • la tendance à mélanger tout, la sphère privée et la sphère professionnelle
  • une insuffisance de présence dans les rapports inter-personnels
  • la rumination de pensées parasites négatives et parfois anxiogènes
Peut-on s'arrêter de penser ? A moins d'être mort, la question appelle une réponse négative.

Mais on peut limiter le trafic mental inutile

On peut :
  • agir, car l'action nous oblige à nous focaliser sur ce qui est à faire
  • faire le vide dans sa tête - c'est l'objet des techniques de méditation ou de contrôle de l'anxiété
  • se décharger des pensées parasites : les noter pour les évacuer, avoir un outil qui permette de les capter dans n'importe quelle situation (calepin, téléphone enregistreur de mémos vocaux, outil de gestion d'information comme Evernote ou autre...)
  • être là ! c'est-à-dire être entièrement à la tâche qui nous occupe, à la personne avec laquelle on s'entretient
  • intercepter les pensées négatives pour les verbaliser puis les évacuer
  • diminuer les sources de perturbation ou d'exposition aux sollicitations
  • dans certains cas, apprendre à discipliner sa pensée pour l'orienter vers un fonctionnement plus constructif
  • se dire qu'il y a peu d'intérêt à perdre du temps sur les problèmes qui n'ont pas de solutions
  • ...

Et n'oublions pas ce que nous enseigne la Bible : heureux les pauvres d'esprit, le royaume des cieux leur appartient !

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